Titre : Sleeping Beauties
Auteur : Stephen King et Owen King
Editeur : Albin Michel
Pages : 827
Date de parution : 7 mars 2018
Résumé
:
Un phénomène inexplicable s’empare des femmes à travers la planète : une
sorte de cocon les enveloppe durant leur sommeil et si l’on tente de les
réveiller, on prend le risque de les transformer en véritables furies
vengeresses.
Bientôt, presque toutes les femmes sont touchées par la fièvre Aurora et le monde est livré à la violence des hommes.
À Dooling, petite ville des Appalaches, une seule femme semble immunisée contre cette maladie. Cas d’étude pour la science ou créature démoniaque, la mystérieuse Evie échappera-t-elle à la fureur des hommes dans un monde qui les prive soudainement de femmes ?
Bientôt, presque toutes les femmes sont touchées par la fièvre Aurora et le monde est livré à la violence des hommes.
À Dooling, petite ville des Appalaches, une seule femme semble immunisée contre cette maladie. Cas d’étude pour la science ou créature démoniaque, la mystérieuse Evie échappera-t-elle à la fureur des hommes dans un monde qui les prive soudainement de femmes ?
Mon
Avis
Je dois dire que le résumé du livre m’avait
intrigué : un monde où, d’un jour à l’autre, les femmes qui s’endorment se
retrouvent enveloppées dans une sorte de cocon et ne se réveillent plus. L’idée
d’un monde où il ne reste plus que des hommes et les quelques femmes qui résistent
par tous les moyens pour lutter contre le sommeil avait pas mal de potentiel.
Mais malheureusement je dois avouer que je n’ai pas vraiment accroché à l’histoire.
J’ai même dû me forcer à finir ce livre, car j’étais quand même curieuse de
savoir comment toute cette histoire allait finir.
Comme dans les autres livres de Stephen
King, ici nous retrouvons beaucoup de personnages différents, tous assez
intéressants même s’il y en a qu’on apprécie plus que d’autres à cause de l’intrigue.
Je les trouve bien construits, profonds et attachants dans l’ensemble, comme
par exemple les pensionnaires de la prison pour femmes et le docteur Norcross.
Par contre, je me suis parfois une peu perdue parmi tous les personnages mais
dans l’ensemble ça ne m’a pas perturbée plus que ça.
Au niveau du rythme, malgré une très bonne
narration de Stephen King et de son fils Owen King, j’ai trouvé qu’il y avait
trop de longueurs, rien que pour le démarrage il faut attendre à peu près 200
pages pour que l’histoire se lance vraiment, que l’intrigue commence. J’ai
trouvé qu’il y avait trop d’explications, trop de détails sur le passé des
personnages, leurs réflexions, certes, c’est utile pour l’intrigue, mais ça m’a
un peu découragé pour finir ma lecture.
Sans vouloir trop spoiler, je n’ai aussi
pas trop accroché à l’idée qu’avec un monde sans hommes, où les femmes ont le
pouvoir, serait si utopique que ça, sans violence… je ne trouve pas ça très
réaliste, je comprends bien la démarche féministe de ce livre, mais je ne la
trouve pas vraiment efficace… j’ai trouvé ça trop poussif, irréaliste.
Au niveau de l’intrigue, je dois avouer
que j’ai été un peu déçue, je m’attendais à plus car au final il ne se passe
pas tellement de choses. Pourtant avec la mystérieuse Evie Black, je trouvais
qu’il y avait de quoi faire mais je trouve qu’elle a été sous exploitée et les
raisons de sa présence et de tout ce qu’il se passe est resté quelque peu sans
explications, ce qui est assez dommage.
Au final, malgré une situation/intrigue originale,
je n’ai pas vraiment accroché à l’histoire, trop de longueurs, pas assez d’actions
et une intrigue qui est au final d’une certaine façon survolée. C’est donc pour
moi une lecture franchement très moyenne, ce n’est pas un des meilleurs Stephen
King que j’ai pu lire.
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