Titre : Nous les filles de nulle part
Auteur : Amy Reed
Editeur : Albin Michel
Pages : 536
Date de parution : 28 février 2018
Mon Avis
Résumé :
Grace vient d’entrer au lycée de Prescott
après avoir déménagé. Dans la chambre de sa nouvelle maison, elle découvre des
mots griffés sur le mur : Aidez-moi. Tuez-moi, je suis déjà morte.
Ces mots, c’est Lucy, qui les a tracés. Lucy, qui a accusé trois garçons de Prescott de l’avoir violée. Lucy, qui a été traitée de menteuse par le reste du lycée. Lucy, que la police n’a pas écoutée. Lucy, qui a fui la ville avec ses parents.
Très vite, Grace comprend que cette violence s’exerce à tous les niveaux dans la ville de Prescott : quand les joueurs de l’équipe de foot notent le physique des filles qui passent devant eux ; quand son amie Rosina doit éviter les avances des clients du restaurant où elle travaille ; et surtout sur le blog du moment, « Les vrais mecs de Prescott » dont la ligne éditoriale consiste principalement à considérer les femmes comme des objets.
Grace, Erin et Rosina sont décidées à agir, mais elles ne peuvent le faire seules.
Ces mots, c’est Lucy, qui les a tracés. Lucy, qui a accusé trois garçons de Prescott de l’avoir violée. Lucy, qui a été traitée de menteuse par le reste du lycée. Lucy, que la police n’a pas écoutée. Lucy, qui a fui la ville avec ses parents.
Très vite, Grace comprend que cette violence s’exerce à tous les niveaux dans la ville de Prescott : quand les joueurs de l’équipe de foot notent le physique des filles qui passent devant eux ; quand son amie Rosina doit éviter les avances des clients du restaurant où elle travaille ; et surtout sur le blog du moment, « Les vrais mecs de Prescott » dont la ligne éditoriale consiste principalement à considérer les femmes comme des objets.
Grace, Erin et Rosina sont décidées à agir, mais elles ne peuvent le faire seules.
L’histoire nous raconte principalement les
points de vue de trois jeune filles de 16 ans, élèves au lycée. Rosina, Grace
et Erin sont loin d’être des filles populaires, c’est presque l’opposé. Rosina
est une Latina lesbienne qui n’a jamais connue son père et qui vit dans une
famille traditionnaliste avec une grand-mère qui perd la tête. Grace, qui vient
d’emménager dans la ville et donc d’arrivée dans ce lycée, est plutôt
rondelette, sans confiance avec une mère pasteur. Et Erin est une fille très
intelligente, au crâne rasé, atteinte du syndrome d’Asperger et qui a donc du
mal à comprendre les émotions des autres et les contacts.
Tout va commencer avec la découverte de
mots écrits dans la nouvelle chambre de Grace, des appels à l’aide, curieuse,
elle va découvrir que la précédente propriétaire de la chambre était Lucy, une
fille du lycée qui a était violée l’année précédente et qui après avoir porté
plainte s’est retrouvée traitée de menteuse, ostracisée par ses camarades et a fini
par quitter la ville.
C’est le début, pour ces trois filles, de
la création d’un mouvement afin de faire en sorte que les coupables payent pour
les crimes qu’ils ont commis et surtout pour que cela n’arrive plus à personne d’autres.
Que la culture du viol cesse dans cette ville, car c’est même devenu un jeu/une
compétition de faire boire les filles de troisième afin de pouvoir les
dépucelées, même les adultes les « excusent » après tout ce ne sont
que des garçons, ils ne font pas de mal, c’est des dragueurs…
Je dois avouer qu’à la base ce n’est pas
trop le genre de lecture qui m’attire, mais j’ai trouvé l’histoire plutôt bien
construite et le thème de la sexualité, du viol, de l’homophobie, sur le
handicap et donc de la différence en général plutôt bien abordé. L’amitié,
l’entraide et la solidarité prend une place importante dans l’histoire. Et je
dois dire que les personnages sont assez sympathiques, j’ai apprécié le
personnage d’Erin, qui était un peu en décalage suite à son handicap, elle a
une façon unique de voir les choses.
A part les trois protagonistes, on
rencontre pleins d’autres personnes, surtout des filles, qui sont une
représentation assez globale des problèmes et des questions que peuvent se
poser les filles en général. Il y a forcément quelqu’un à qui on peut s’identifier
d’une façon ou d’une autre, la diversité rend l’histoire plus réaliste.
Par contre, je dois dire que j’ai trouvé
parfois le rythme un peu lent, j’ai trouvé qu’il y avait parfois des longueurs
mais dans l’ensemble la lecture reste assez fluide et se lit plutôt rapidement.
Je trouve que c’est un livre qui fait réfléchir, c’est un bon roman, surtout
pour les ados, afin d’aborder les questions de sexualité, de féminisme et de la
différence.
Je ne connaissais pas du tout ... Merci pour la découverte :D
RépondreSupprimerDe rien, je ne connaissais pas non plus et comme ce n'est pas le genre de livre que je lis d'habitude, je ne savais pas trop à quoi m'attendre.
SupprimerAu final, c'est une belle découverte.